Bienvenue dans l’espace d’informations destiné aux femmes souffrant d’incontinence urinaire ou fécale proposé par Lilas. Chaque cas est unique et requiert des solutions personnalisées. Soyez sûres d’une chose : vous n’êtes pas seules.
Retrouvez ici les réponses à toutes vos interrogations : les symptômes, les causes et les solutions adaptées à votre situation ou celle de la personne dont vous avez à votre charge. Découvrez aussi toutes les recommandations que notre équipe d’experts vous suggèrent en plus de conseils et astuces bien-être.
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L’incontinence urinaire féminine est un trouble très courant chez les femmes. Elle donne lieu à des pertes incontrôlables et involontaires d’urine, qui se produisent le jour ou la nuit. Il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un symptôme le plus souvent lié à un trouble physique. On estime qu’un femme sur quatre en est atteinte et ce, à tout âge.
Il existe 3 types d’incontinences urinaires féminines :
Il s’agit de fuites involontaires d’urines, non précédées d’un besoin d’uriner et survenant lors d’efforts (éternuement, rire, toux, port de charge, changement de position). Elle est provoquée par une augmentation brutale de la pression abdominale et entraine l’existence de fuites par le biais d’une hyper-mobilité du canal urétral ( canal permettant d’uriner ) ou d’une insuffisance sphinctérienne ( faiblesse de l’appareillage musculaire entourant l’urètre).
Il s’agit de fuites involontaires d’urines, non précédées d’un besoin d’uriner et survenant lors d’efforts (éternuement, rire, toux, port de charge, changement de position). Elle est provoquée par une augmentation brutale de la pression abdominale et entraine l’existence de fuites par le biais d’une hyper-mobilité du canal urétral ( canal permettant d’uriner ) ou d’une insuffisance sphinctérienne ( faiblesse de l’appareillage musculaire entourant l’urètre).
Correspond à des fuites urinaires, involontaires, précédées d’un besoin impérieux et irrépressible d’uriner, pouvant aboutir à une miction complète. Cette incontinence est liée à une contraction vésicale non volontaire et indépendante des efforts. On parle alors de vessie instable ou hyperactive.
Il s’agit d’une association des deux autres types d’incontinence urinaire précédemment énoncées.
Des symptômes tels que des fuites urinaires à l’effort, ou encore des difficultés à retenir ses urines surviennent généralement au cours du troisième trimestre de grossesse. Ces augmentations de la fréquence urinaire sont dites « normales » bien que les mictions peuvent être supérieures à sept fois par jour. Cela est tout simplement dû à l'augmentation du volume de l' utérus qui comprime la vessie.
La cause principale est l’affaiblissement des muscles du plancher pelvien (périnée). Ces muscles sont situés au bas du bassin. Ils servent notamment à maintenir la vessie en place et à contrôler l’évacuation des selles et de l’urine. Des grossesses et des accouchements vaginaux peuvent les affaiblir. Le fait d’avoir un premier bébé, ainsi que son poids sont à prendre en compte dans ce genre d’incontinence.
Le post-partum s’étale sur la période de 6 à 8 semaines qui suit l’accouchement. L'apparition de fuites urinaires en post-partum (après l'accouchement) révèle l'existence de lésions qui seront sources, à plus ou moins long terme, d'une insuffisance urinaire. Une faiblesse musculaire au niveau du plancher pelvien peut provoquer des fuites urinaires et ce, lorsque vous toussez, éternuez, forcez, riez ou faites de l’exercice. Le fait de se réveiller plus souvent la nuit pour aller à la toilette ou bien avoir des fuites dans votre sommeil est un symptôme à prendre en compte.
Les causes les plus fréquentes en post-partum sont un premier accouchement, l'apparition d'une incontinence urinaire au cours du second trimestre de la grossesse, un accouchement avec une durée d’expulsion longue, une pression abdominale exercée lors de l’accouchement, et enfin trois accouchements par voie naturelle.
Dans la vie d’une femme, la ménopause est une période riche en changement.Le fait de contrôler sa vessie devient plus difficile. Les symptômes durant cette étape sont l’apparition de fuites urinaires (lorsque vous toussez, éternuez, faite de l’exercice ou en route vers les toilettes), le fait de se réveiller plusieurs fois la nuit pour uriner, ou encore la manifestation d’infections urinaires fréquentes.
Durant la ménopause, le relâchement naturel des muscles du plancher pelvien est la cause d’un contrôle moins efficace de la vessie et des envies spontanées d’aller uriner.
La réduction du taux d’oestrogène rend votre corps plus sujet à l’incontinence. En effet, c’est l’oestrogène qui participe au maintien du bon fonctionnement des tissus entourant la vessie.
Une irritation de la vessie lorsqu’elle se remplit donnant l’envie d’uriner plus souvent, est la conséquence d’une perte de son élasticité .
Certaines femmes souffrent d’un relâchement des organes qui exercent une pression sur le plancher pelvien, communément appelé « Prolapsus ». La sensation ressentie est d’avoir une masse dans le vagin.
La vieillesse rend le corps plus faible, et a des conséquences sur la vessie. On note une réduction de son élasticité, et de sa force de contraction.Les envies d’aller uriner et les risques d’infections augmentent. Une multiplication des mictions nocturnes appelées « polylurie nocturne » est aussi signe de risque d’incontinence.
Les principales causes de l’incontinence urinaire par impériosité sont la présence de calculs, d’une sonde ou d’une infection,un rétrécissement urétral chez la femme, une tumeur, une sclérose en plaques, une maladie de Parkinson ou une démence.
Les carences en oestrogène, les accouchements passés difficiles ou prolapsus sont notamment à prendre en compte dans le cadre d’incontinence urinaire d’effort.
Les femmes ayant un passé obstétrical et chirurgical, un diabète mal équilibré, une médication lourde ou encore une énurésie durant l'enfance (signe que la personne possède une vessie hyperexcitable ou de petite capacité) risquent de souffrir d’incontinence. Les problèmes physiques empêchant la personne de se rendre aux toilettes à temps, ou bien une détérioration intellectuelle rendent son corps très vulnérable aux différents types d’incontinence.
Les gestes à adopter pour soigner sa toilette intime lorsque l’on a une incontinence urinaire deviennent plus spécifiques. Il est d’abord conseillé de se nettoyer avec un produit au PH neutre (entre 4,5 et 5,5), non irritant, et ce a chaque changement de protection Lilas. Après chaque lavage, l’utilisation d’un tissu doux pour vous sécher est fortement recommandé. Afin d’éviter tout risque d’irritation de la peau, nous vous conseillons de tamponner plutôt que de frotter la zone en question. Celle-ci étant plus sensible que toutes les autres parties du corps, sa protection est une nécessité. Appliquez une crème grasse après chaque changement de protection Lilas, qui créera un film protecteur entre votre peau et l’humidité ambiante.
Lilas vous proposent une gamme de protections adaptées et spécialement conçues pour protéger des fuites urinaires, et ce en toute discrétion ! Pour les fuites légères, préférez nos produits de protections anatomiques qui vous permettront de poursuivre vos activités quotidiennes sans aucune gène. Pour les fuites moyennes, les protections absorbantes Lilas vous apportent sécurité et sérénité. Pour les fuites importantes, nous vous conseillons nos couches pour adultes qui sont la solution pour la protection de votre peau et vous permettent d’avoir une hygiène optimale.
Une consommation trop importante de liquides et surtout de produits diurétiques comme le thé ou le café est déconseillée, surtout le soir. Essayer plutôt de boire et de manger des aliments qui favorisent la régularité pour éviter la constipation, car l’effort répété peut causer des dommages au plancher pelvien.
La prise de poids peut être une des causes d’incontinence urinaire chez les femmes. Il faut donc surveiller ses habitudes alimentaires pour ne pas être dans l’excès, et être en surpoids. La diminution de la pression sur le plancher pelvien rend le corps plus léger. De ce fait, la perte de poids diminue de manière significative la fréquences des fuites urinaires.
L’incontinence urinaire est un phénomène fréquent, et vous ne devez pas avoir honte d’en parler à des professionnels ou à votre entourage. Des solutions existent et vous permettent de reprendre une vie plus sereine.
Oser se confier, c’est accepter d’obtenir de l’aide, prendre du recul, et reprendre une vie sociale. Et vous n’êtes pas la seule ! 1 femme sur 4 en souffre à un moment ou à un autre dans sa vie. Il est donc essentiel de relativiser le problème, et d’en parler à d’autres interlocuteurs.
Votre médecin traitant posera un diagnostic sur votre type d’incontinence, et si besoin, vous fera passer des examens complémentaires afin de mieux vous orienter. Des spécialistes (urologues ou gynécologues) pourront vous aiguiller de manière pl, d’écoute et de discrétion. Il pourra voir proposer les différentes protections adaptées ou vous rediriger vers un professionnel du cors médical.
L'incontinence fécale est la perte de contrôle du sphincter anal qui se traduit par l'incapacité de retenir les selles.
L'encoprésie est le terme qui définit l'incontinence des matières fécales en l'absence d'une lésion organique et qui survient souvent au moment du sommeil.
Les causes sont nombreuses et variées, et peuvent s’accumuler ou bien être isolées. Tout d’abord, il y a la constipation qui obstrue le colon empêchant de ce fait l’écoulement normal des selles. Il est fortement déconseillé de forcer aux toilettes en situation d’incontinence fécale car l’effort irrite les muscles et le périnée, et de ce fait les endommage.
Il est beaucoup plus difficile de contrôler des selles molles que des selles dures, si bien que l’incontinence est plus fréquente chez les patients qui ont souvent des diarrhées. Des aliments et des infections peuvent être à l’origine de la diarrhée et aggraver les symptômes.
Durant la grossesse, le périnée et le sphincter perdent de leur élasticité. L’accouchement (si brutal) peut provoquer une déchirure qui se manifestera en période de ménopause.
Un passé chirurgical lourd au niveau du bassin peut laisser une certaine sensibilité au niveau du rectum qui produit une accumulation et une stagnation de matières fécales, communément appelées « fécalomes »
Une personne atteinte d’une maladie neurologique (Parkinson, Alzheimer …) peut être sujette à une incontinence anale.
On peut diagnostiquer une situation d’incontinence fécale grâce à une fuite de gaz, de pertes de matières anales ou d’une incontinence irrégulière ou totale des selles. Il existe deux types d’incontinence :
elle se traduit par un besoin urgent et spontané d’aller aux toilettes pour évacuer les selles mais n’en a pas le temps. Ce type d’incontinence est souvent accompagné de diarrhée (rectum vide).
la personne produit une perte de selles sans qu’elle n’en soit consciente elle-même et sans même en ressentir le besoin. Elle est la le plus souvent la conséquence d’une constipation (rectum plein).
En situation d’incontinence fécale, il est recommandé d’être attentif à ses envies, c’est à dire d’éviter de différer le moment d’aller à la selle.
Il faut aussi privilégier une alimentation riche en fibres afin de favoriser le transit. Mais également boire beaucoup d’eau et faire du sport, dans la mesure du possible.
Les solutions sont diverses et personnalisables. Mais pour en bénéficier, osez en parler !